mars 2023

Pourquoi la chute concerne aussi les personnes avant 80 ans ?

Chute

Chuteurs nés

La chute fait partie de notre vie depuis notre enfance. On apprend d’ailleurs à tomber avant d’apprendre à marcher.
Elle intervient ensuite dans des contextes variés : maladresse, accident, activité sportive, ou tout simplement pour jouer.
Finalement, qu’elle soit douloureuse, honteuse ou gag, on a tous une gamelle mémorable logée quelque part dans nos souvenirs.

Du point de vue d’un spectateur, la chute renvoie aussi à des émotions très différentes.
Le plus souvent, voir une personne tomber suscite l’inquiétude. Mais dans certains cas elle peut être un motif d’amusement.
Qui n’a jamais eu un rire coupable devant une chute ? C’est le principe même des bêtisiers. 

C’est donc la gravité et la capacité de la personne à appréhender cette chute qui dicte notre réaction.

A partir de quand a-t-on peur de chuter

Lorsqu’on évoque la peur de chuter ici, on ne parle pas d’un contexte accidentogène (verglas, position en hauteur, etc.). La question soulevée traite d’une peur de fond qui serait présente de manière régulière. Elle renvoie aussi à la crainte de ne pas être en mesure de se relever.

Les facteurs de risques de chute aggravée sont nombreux. Ils peuvent être liés : 

  • Au vieillissement (troubles de la marche ou de l’équilibre, diminution de la force musculaire, perte de réflexes, troubles de la vue, problèmes de nutrition, etc.).
  • À des pathologies (Alzheimer, Parkinson, AVC, maladies musculosquelettiques, etc.).
  • À l’environnement (aménagement du domicile, isolement, etc.).
  • Au comportement (consommation d’alcool, prises de risques, prises de médicaments, etc.).

Si ces facteurs de risques sont plus présents (et surtout visibles) à partir de 80 ans, ils s’installent parfois des années auparavant sans que l’on s’en rende compte. 

En effet, passé 60 ans, il parait naturel de se sentir en forme et de ne pas être concerné par la problématique de la chute. Malheureusement c’est uniquement lorsque cette dernière survient que l’on sait si l’on est encore capable de réagir correctement.

Ce manque de réalisme peut nous exposer à une mauvaise chute, bien plus tôt que ce que l’on aurait cru.

Basculer brutalement dans la dépendance

Quand on pense aux conséquences d’une chute, on imagine tout de suite les séquelles physiques : fractures, blessures ligamentaires, contusions, etc.

C’est en fait la partie émergée de l’iceberg. Les conséquences psychologiques peuvent être encore plus dévastatrices par la suite. 

Le traumatisme d’être resté au sol pendant une longue période, ou de s’être senti impuissant et vulnérable peut amener le senior, même jeune, à changer totalement d’état d’esprit. On est ainsi confronté aux limites de son corps que l’on ignorait ou sous estimait jusqu’ici.

L’environnement dans lequel se déroule la chute est aussi très important. Une personne qui chutera en présence d’un ou plusieurs de ses proches sera certainement secourue par ces derniers. Mais comment réagira-t’il à l’avenir lorsqu’il se retrouvera seul, ne serait-ce qu’une soirée ?

La peur de se retrouver à nouveau au sol, cette fois-ci sans aucune aide, peut s’immiscer dans l’esprit du senior et venir gangréner son quotidien

Ce cheminement risque de l’amener à changer ses habitudes en limitant ou interdisant certaines activités. On entre alors dans un cercle vicieux car le senior va réduire sa mobilité physique, et donc devenir davantage vulnérable à la chute. Il va également moins sortir de chez lui et s’isoler socialement.

Une chute anodine, même à 60 ans peut donc être un véritable point de bascule vers la perte d’autonomie. C’est d’ailleurs un des premiers facteurs d’entrée en dépendance.

Alors faut-il s'inquiéter des chutes lorsqu'on est jeune senior

A partir de 60 ans l’accent doit être mis avant tout sur la prévention.

Conserver une bonne mobilité, de la tonicité et des réflexes est le meilleur rempart contre les risques de chute et le vieillissement en général. 

Il faut aussi redoubler de vigilance lorsque l’on est atteint d’une pathologie ou d’un trouble pouvant mener à une chute

L’important est de s’écouter, surveiller les changements dans son corps et d’être lucide sur ses capacités. On peut alors adapter son environnement et son comportement de façon à se sentir en sécurité chez soi. 

Enfin, si on sent un basculement au niveau de ses capacités, alors le recours à une solution de téléassistance peut permettre de regagner en autonomie et retrouver de la tranquillité. Cette recherche de sérénité concerne également les proches et les aidants qui indirectement subissent les conséquences de la perte d’autonomie. 

Pour aller plus loin sur les solutions qui permettent de prévenir la chute nous vous donnons rendez-vous vendredi 24 Mars à 15h30 à notre conférence qui se tiendra au salon des Seniors, parc des expositions de Paris-Porte de Versailles. Vous pouvez également nous retrouver sur le stand C11 et sur notre site Vitalbase.com

Vitalbase est la division Bien-vieillir de la société Telecom Design. Elle développe, et commercialise depuis 13 ans des solutions connectées à destination des seniors.

Figure majeure de la silver économie, cette PME Bordelaise doit son succès à sa technologie de détection automatique de chute et à son produit phare le Vibby Oak.

Ce bracelet/médaillon, distribué par la plupart des opérateurs de téléassistance, s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires en Europe. 

Cette année, Vitalbase lance Vibby Home, une solution connectée autour de la protection, du suivi d’activité et du bien-être.



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